lundi 8 octobre 2012

Léon Sizaire se rebelle contre les Allemands

Pour que la mémoire ne se perde pas, il est utile de retranscrire les événements heureux ou malheureux qui jalonnent la vie des familles. Bernadette nous envoie une de ces jolies histoires de famille qui constituent notre patrimoine commun.

"Parfois, au coin du feu, je me souviens de ma vie passée et de mes jeunes années. Ces souvenirs me tiennent chaud l'hiver et me réconfortent lorsque les jours sont difficiles.Les années s'écoulent comme un fleuve que rien ne peut arrêter. Mais les souvenirs, comme des écueils jalonnent le courant. Et parfois, ceux-ci forment un passage, un gué, permettant de passer d'une rive à l'autre...

Je me souviens avec tendresse de mon grand-père Léon qui cultivait la chicorée dans la ferme familiale(1). Je me souviens de ma grand-mère, cette brave femme qui m'apportait des gaufres ou des tartines à la confiture pour mon goûter.
Je me souviens de la ferme familiale acquise par mon arrière-grand-père Zacharie qui s'était installé cultivateur après avoir trimé comme verrier.
Je me souviens de sa ferme, située dans une impasse composée de plusieurs bâtiments.
Je revois ces bâtiments de briques rouges, des toits d'ardoises et de tuiles. J'entends encore les poules caqueter et les chiens aboyer. Je me souviens de l'odeur puissante des chevaux: de magnifiques boulonnais, costauds, piaffants de plaisir à l'idée de tirer la charrue !
Je me souviens surtout de la chaleur humaine que cette ferme dégageait. A l'époque, ce n'était pas comme maintenant où tous les membres d'une même famille vivent aux quatre coins de France. Où l'on ne se rencontre plus qu'à l'occasion. Non, en ce temps là, les familles étaient unies. Elles vivaient les unes avec les autres.
On s'entraidait pour les foins, pour cultiver la terre, pour la vie de tous les jours. On partageait le peu qu'on avait. Oui, on vivait bien au "Partio".
Je me souviens aussi des histoires que me racontait mon grand-père. Ces histoires petites ou grandes mais toujours émouvantes. Ces histoires qui sont l'histoire de notre famille.
Je ne résiste pas  au plaisir de vous en raconter une qui m'avait particulièrement marquée lorsque j'étais petite.

La première guerre mondiale, la grande guerre, a été une époque terrible pour tous. Une époque troublée. Une époque de malheur pour beaucoup.
Notre famille avait déjà été éprouvée par la mort en 14 de Germain à la Thibaudine(2), le frère de mon grand-père et parrain de mon père Léon. Germain avait une grande importance pour mon père et avait marqué par sa gentillesse ses premières années. Sa brusque disparition fût un traumatisme pour notre famille.

En 1916, le Nord était occupé par les Allemands. Vicq n'échappait pas à la règle. A cette époque, mon père n'avait que 8 ans. Comme tous les gosses du village, il ne pensait qu'à s'amuser. Comme le font tous les enfants.  A 8 ans un enfant n'a pas encore d'esprit critique. Il ne sait pas ce qui est bien ou mal. Il ne sait pas évaluer le danger.

Notre ferme avait été réquisitionnée par un envahisseur qui prenait ses aides dans nos logis et qui avait fait main basse sur les chevaux de mon grand-père. A son grand désarroi!
Partout, de tout temps, il existe des esprits mal intentionnés ou qui ne mesurent pas les conséquences de leurs actes. Ces bonnes âmes, dans un esprit de résistance à l'ennemi avaient concocté le plan de faire fuir les chevaux réquisitionnés par les Allemands. Leur arme : mon père, ce gamin de 8 ans !
Malheureusement, l'occupant a surpris mon père dans sa tentative de sabotage. Il fallait s'y attendre!  Toute la famille tremblait de peur devant les conséquences d'un tel acte. D'autant que circulait déjà des histoires horribles de représailles, de destructions ou d'exécutions sommaires. Tout le monde connaissait l'histoire rapportée par notre cousine belge du commissaire de police Longueville(3) froidement exécuté par les Allemands sous les yeux pour ainsi dire de sa femme et de ses enfants.  Cela faisait froid dans le dos!
Les Allemands ont bien puni mon père pour ce qu'il avait fait et ont épargné la famille. Sans doute son jeune âge l'a-t-il sauvé? Au grand soulagement de tous, sa punition, quoique désagréable et humiliante, n'a pas porté à conséquence: ils se sont contentés de lui tondre les cheveux!
C'était la première fois que mon père était ainsi tondu comme un monton. Ce ne serait pas la dernière mais ceci est une autre histoire!

Je pensais, dans ma tête de petite fille qui écoutait alors ces histoires de famille qu'on n'a pas le droit, pour quelque motif que ce soit, de jouer avec la vie d'un enfant. Et vous savez quoi? Après toutes ces années, je pense toujours la même chose."

Texte de Patrick d'après une anecdote familiale rapportée par Bernadette, fille de Léon

Sources:
(1) Voir article : Restez en forme avec la chicorée Léon Sizaire
(2) Voir article : Dernières nouvelles de Sizaire Germain Louis
(3) Documents pour servir à l'histoire de l'invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg (Volume 4 pt. 2); Norbert Nieuwland.
Photo: Léon Sizaire vers l'âge de 8 ans.

mercredi 3 octobre 2012

Restez en forme avec la chicorée Léon Sizaire!


La chicorée, qui fait son apparition à Onnaing dès 1798 avec la première fabrique de chicorée implantée en France par Charles Giraud, participe de l'essor des industries agro-alimentaires de cette fin de XIXème.
Charles Giraud, pionnier de l'agro-alimentaire, ne se contente pas d'importer et de copier ses voisins belges et hollandais. Il innove en inventant le procédé des cossettes (racines coupées en petits morceaux) afin d'optimiser le séchage de la chicorée.
Un autre précurseur de la région, Nicolas Alglave de Quarouble, utilise pour la première fois un semoir mécanique, dans les années 1830 pour accroître la production.
En ces les débuts de la culture et la fabrication de la chicorée, l'arrondissement de Valenciennes est une région pilote. Son apogée se situe vers le milieu du 19ème siècle (près de 50 fabriques en 1879). Par la suite, les industriels locaux ne résisteront pas à l'ascension irrésistible d'un concurrent promis à un bel avenir : Alphonse Leroux, installé à Orchies depuis 1858.
Comme la betterave, la chicorée va profiter du blocus napoléonien de 1806 qui provoque une pénurie de café et de sucre pour prendre son véritable essor. En effet, le café qui conquiert toutes les tables d'Europe n'arrive plus dans les ports de France. La chicorée, sans toutefois remplacer le café, va en devenir un bon substitut qui a l'avantage d'être produit sur le continent et de ne plus dépendre des importations d'outre-mer.
Elle va trouver sa place sur le marché comme boisson naturelle, exempte de caféine. L'inuline qu'elle contient passe pour stimuler l'activité de la flore intestinale. Cette thématique centrée sur la santé et sur les bienfaits de la plante aura de beaux jours devant elle puisqu'elle est toujours utilisée de nos jours.
Après l'installation d'une première usine à Cambrai en 1805, la Flandre maritime, le Valenciennois et le Cambresis vont fournir 80% de la production française de chicorée.
La conquête du marché national a été très largement le fait du développement du chemin de fer. Rappelons que Valenciennes est un noeud ferroviaire très important. alimentant l'Est de France et la région parisienne.
Dès 1908 des maisons comme, la maison Casiez-Bourgeois emploie 150 ouvriers et ouvriers et produit 3000 tonnes de chicorée par an.
La première guerre mondiale ruinera ensuite les efforts des industries agro alimentaires du Nord de la France : effondrement du marché, réquisition du cuivre, destruction, etc…
Après la guerre, certains choisissent de ne pas reconstruire et de céder les dommages de guerre.
En ce début du XXème, Léon Sizaire deviendra l'un de ces petits producteurs de chicorée. L'affaire ne durera pas, pour les raisons évoquées plus haut...

mardi 2 octobre 2012

Sylviane nous a quittés.

Mauvaise nouvelle d'Australie!
C'est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de Sylviane Sizaire qui nous a quittés le 29 Septembre de cette année à l'âge de 82 ans.

Nous pensons très fort à sa famille proche, à ses enfants Claire et Antoine et à ses petits-enfants auxquels nous adressons toutes nos condoléances les plus sincères.

Toute la famille Sizaire

samedi 29 septembre 2012

Sizaire issu de Chisaire

Avec l'aide de Serge Boutique qui a pu avoir accès aux archives de Tournai et notament de Montroeul sur Haine, nous sommes maintenant capables d'établir formellement que l'orthographe Sizaire est bien issue de celle de Chisaire qui en est la forme la plus ancienne repérée actuellement.

De plus nous avons aussi établi qu'il existait des relations fortes entre Montroeul sur Haine (B) et Fresnes sur Escaut (F) à partir de 1725 et sans doute avant avec Condé sur Escaut. Les Sizaire de la branche de Vicq étant probablement issus de Montroeul sur Haine!

Ce ne serait guerre étonnant puisque ces communes faisaient partie des Pays Bas espagnols et que Fresnes et Condé ne sont devenus françaises qu'à partir de 1678 par le traité de Nimègue.

Voilà qui est tout à fait intéressant !

Gérard Van den Sande nous communique aussi ces informations concernant “la généalogie des Chisaire repérés dans "Généalogies des provinces du Nord (Les Sources)" qui manquent de détails et ne sont certainement pas la panacée des références.

Néanmoins ce qui est plus certain, c'est le mariage de ROBERT Jean (fils de SIZAIRE) x Anne BALLET dans le cadre de la généalogie ROBERT.

Pour SIZAIRE je suppose que vous connaissez l'ouvrage de St. GENOIS (Monumens anciens)

A "CHISAIRE" j'ai relevé que le patronyme figurait aux pages :

- p 20: Prairies du Roeulx (1473) Thieri CHISAIRE pour le fief de Fanuelz à St. Vaast

- p 112: Wibiert CHISAIRE (1391 [1200])

- p 358: Pierot CHISAIRE (1410)

- 900: Au reman. Colart DU LOROIT, aux v. de Caton, sa fille, femme de Jean CHISAIRE (1438)

-p 1051: CM 1536 Etienne CHISAIRE fils de Jean & Agnès ASCLOQUETTE fille deRaulx

Notaire ANSSEAU - Mons (1673-1675) page 21 :

27/2/1682 : Marie CHISAIRE veuve du conseiller DE LA HOUSSIERE vente sur fief Pret Gosset à Marchienne au Pont

Notaire HENRICHANT - Mons (1704-1713) pages 49, 140, 158, 159, 177, 181

p49 : 9/4/1706 CM Albert Ignace CHISAIRE fils de feu Benoît et de Barbe FOUSON avec Marie Catherine TONDEUR fille de Jean et d'Anne Françoise DE LA BROYER (signe LABRUYER) tous de Mons

p140 : 16/11/1708 ....nomme des exécuteurs testamentaires d'une dame "CHISAIRE"

p158 : 9/4/1709 CM Etinne DUBOIS veuf de Marguerite CHISAIRE, natif d'Avesnes, assisté de son fils Martin, soldat au Rgt de Pignatelli, avec Marie Catherine TASSON, fille de feu Pierre et de Marie MARD, natif de Termion (Thiméon ?) proche de Gosselies

p159 : 15/4/1709 : cité prêtre à l'oratoire de Mons Hierome CHISAIRE

p177 : 26/9/1709 : citée pour rente : Françoise CHISAIRE et son fils Charles Ernest DE MALEINGREAU

p181 : 2/12/1709 : (rente) Barbe FONSON, veuve de Benoît CHISAIRE, bourgeoise de Mons, avec son fils Albert CHISAIRE, et Gilles HENNEKINNE pour son épouse Jeanne Marie CHISAIRE, vendent à Alexandre FONSON, bouregois maître orphèvre à Mons, une partie de rente due par Albert FONSON et une autre due par les Etats de Hainaut

(Monumens anciens de St. GENOIS page 1431 :

La terre de Haine-St-Pierre en engagère au profit de DEMOIS. Jacqueline CHISAIRE, sur recours tenu au bureau des finances le 20/7/1650. Jean son fils en a pris l'adhéritence Vo - Messire Ant. DE CARONDELET Chev. Sgr de Noyelles a relevé Haine-St.-Pierre en 1644”


Qu'en conclure ?
  • Les origines de la famille sont très certainement Wallonne. L'arrivée des Sizaire en France (branches de Vicq et Fourmies) ne date, au mieux, que du 17ème siècle.
  • Les deux branches doivent être issues de la même source: sans doute Mons.
  • Les actuelles branches françaises et belges sont bien parentes mais il sera très difficile d'établir cette parenté car la séparation de ces branches s'est faite assez tôt (avant 1635 pour Fourmies et avant 1690 pour Vicq).
  • La branche de Fourmies est la plus ancienne branche française.
Voilà des pistes à creuser et du pain sur la planche pour les mois et les années à venir.

Je voudrais ici remercier Serge et Gérard pour le travail formidable qu'ils ont réalisé et qui va nous permettre de progresser dans la compréhension de nos origines.

Patrick

jeudi 28 juin 2012

Sizaire de Montroeul sur Haine (B)

Bonjour,
Grâce aux contributions éclairées de Marie Danielle Boutique et de Serge Boutique, la généalogie des Sizaire de Montroeul sur Haine (Belgique) progresse à grands pas.
Nous les remercions grandement de leur aide précieuse quant à l'édification de cette oeuvre commune.

Montroeul compte maintenant 6 têtes de listes que nous espérons pouvoir relier entre elles très prochainement:
- Sizaire Cyprien x Tirlocq Elisa
- Sizaire Fernand (1916-) x Bouvin Eva
- Sizaire Germaine (1909-) x Willems Lisé
- Sizaire Jean Baptiste (1760-1818) x Letellier Marie Françoise (1771-1836...)
- Sizaire Jean Joseph (-1858/) x Cheval Henriette (-1841)
- Sizaire Joseph (/1707-/1750) x Lejeune Marie (-/1750)

Si vous avez des informations sur ces couples, nous vous remercions de vous rapprocher de nous.

Ces informations nous serons utiles pour retracer l'implantation de cette souche à Montroeul sur Haine et progresser sur la compréhension des migrations de la famille.

Patrick


mercredi 13 juin 2012

Veteran Cancans: 5ème rallye Sizaire

Chers amis Sizairistes,

Veuillez trouver en pièce jointe le sympathique compte-rendu de notre Rallye de Bruxelles publié dans le "Veteran Cancans", bulletin du Royal Veteran Car Club Belgium qui nous avait apporté son patronage pour cette manifestation.

Il ravive le souvenir de ce Rallye inoubliable et nous renouvelons, à cette occasion, notre gratitude à notre Grand Organisateur Belge et à toute sa sympathique et talentueuse équipe.

Rendez-vous pour notre 6ème Rallye Sizaire qui se déroulera en Provence le dernier week-end de septembre 2013.

Sizairement vôtre,

Jean-Didier Hannebert-Sizaire



Cliquez sur l'image pour l'agrandir !

lundi 9 avril 2012

Heinstert: la cavalcade la plus conviviale

Peu de temps après Ies grandes cités carnavalesques, c'était autour de la petite localité d'Heinstert de fêter dignement ce dimanche sous un soleil printanier généreux le carnaval.

Cette cavalcade proposée par la phalange musicale, la Royale Concordia, à cette année attiré quelque 500 participants répartis dans les 30 groupes et formations qui ont défilé dans les rues du village.

C'est Jérôme 1er, alias Jérôme Sizaire, qui a été choisi comme prince carnaval de cette édition 2012, et c'est visiblement avec beaucoup de plaisir que ce prince et sa suite ont récompensé les villageois de très nombreux bonbons.
Jérôme 1er, alias lérôme Sizaire est installé avec sa famille à Heinstert depuis à présent 3 ans.

Lors de la cavalcade du val d'Attert, il était accompagné de sa compagne Evelyne Moris, de leurs 7 enfants, Maxime, Valentin, Juliette, Gauthier, Marie, Alexandre et Léna qui étaient les petits princes l'espace de ce week-end festif. Ils étaient suivis de plusieurs formations du village qui préparent ce grand rendez-vous depuis plusieurs semaines, c'est une tradition bien ancrée à Heinstert!

Parmi les groupes fort applaudis, on retrouvait les Thiry Debecker, Jacquet mais aussi la famille Adams, les marins,les Pas d'Côtes, les ducs de Nobressart mais aussi la Fédération des jeunes agriculteurs, le club des jeunes de Lischert, les chasseurs de Nothomb, Lothathi et l'amicale des princes de Heinstert.

Au coeur du cortège, le public a pu également apprécier les délégations princières venues de la cité ardoisière et du chef-lieu, qui étaient également de la fête chez leurs amis Heinstertois; Bien loin des milliers de spectateurs que comptent de grandes cités carnavalesques comme Arlon ou Bastogne ou La Roche, l'ambiance conviviale et bon enfant reste toutefois un point fort de l'organisation de ce petit village perché sur les hauteurs du val d'Attert.

Jean-Claude Fonck 


mercredi 7 mars 2012

Circonstances de la mort de Sizaire et Naudin en 1916

Voici ce qu'on peut lire dans l'"Historique du 1er et 21ème Régiment de Génie: Campagne de 1914-1918" numérisé par Jérôme Charraud:

"Le 5 janvier 1916, la compagnie quitte Gesvres-le-Chapitre pour se rendre au camp de Crévecoeur-le-Grand. Elle fait route avec la 3° Division d'infanterie Coloniale et cantonne successivement à Beaumarchais, Chaumontel, Ereuis, Pierrepont, Roye, Noiremont. Elle participe le 13 et les jours suivants aux manoeuvres de brigade faites au camp de Crèvecoeur. Elle embarque le 30 à destination de Marcelcave et cantonne le même jour à Cayeux-en-Santerre où elle séjourne jusqu'au 12 février. Ce séjour est employé à I'instruction technique et militaire.

Le 13, la compagnie est transportée en camions à Cappy-sur-Somme ; mise aussitôt son arrivée à la disposition du 7° régiment d'infanterie coloniale, elle construit, des réseaux de fil de fer en avant des tranchées conquises (4 blessés). Le 16, elle travaille toute la nuit pour dégager la relève du 21° régiment d'infanterie coloniale complètement enlisée dans un boyau. Les sapeurs se dépensent sans compter pour secourir leurs camarades marsouins et leur conduite fait l'objet d'une lettre de remerciements du colonel commandant le 21° régiment d'infanterie coloniale.
Le séjour à Cappy continue jusqu'au 11 mai. La compagnie cantonne ensuite à Rainecourt, Chuignes, Proyart, Lamotte-en-Santerre, organisant diverses lignes du secteur de la Division.

Le 28 juin, un obus tombe sur la popote des officiers, blessant grièvement le capitaine GAILLARD, tuant les sous-lieutenants SIZAIRE et NAUDIN. Le capitaine MARTIN prend le commandement de la compagnie.

Les troupes françaises doivent attaquer les positions ennemies. Un peloton dela compagnie est mis à la disposition du 7° régiment d'infanterie coloniale; il doit construire deux boyaux reliant les tranchées françaises et allemandes de première ligne, le 2° peloton doit éventuellement construire un 3°
boyau de liaison.
L'attaque de la Somme se déclenche le 1er Juillet 1916."

Il s'agit ici de Sizaire Charles Vincent Didier né le 17 Juillet 1889 à Rieux-Minervois et décédé à Chuignes le 28 Juin 1916.
Ironie de l'histoire, quelques années auparavant, les noms Sizaire et Naudin sont aussi associés mais, cette fois-ci, dans des circonstances bien plus heureuses!
Maurice (1877-1969) et Georges Sizaire (1880-1934) avec leur ami Louis Naudin se lanceront vers 1897 dans la construction d'automobiles et deviendront des constructeurs célèbres!
Patrick

lundi 5 mars 2012

Fifth Sizaire Rally in "The Automobile" Mars 2012

Chers amis Sizairistes, dear Sizaire enthusiasts,
 
Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de notre Rallye de Bruxelles publié par notre ami Roger dans l'édition de Mars de "The Automobile".Quels bons souvenirs...

You'll find attached the report of our Brussels Rally published by our friend Roger in the March issue of "The Automobile". What nice record...

Sizairement vôtre, Sizairely yours,

Jean-Didier Hannebert-Sizaire

Cliquez sur l'image pour rendre le texte lisible (en anglais)

 


mardi 28 février 2012

Sizaire Marcel Théophile prisonnier lors de la bataille de Maubeuge

Marcel Théophile Eugène, né à Fourmies le 23 Septembre 1879 a 20 ans lorsqu'il est incorporé à Avesnes sur Helpe en 1899 sous le matricule 1347.

Il est l'ainé de la famille dont il a la charge, sa mère étant déjà veuve.

Incorporé dans le 8ème régiment d'infanterie, il arrive au corps le 14 Novembre 1900 et y effectue son service militaire jusqu'à sa mise en disponibilité le 24 Septembre 1901.

Le décret du 1er Juillet 1914, appelant à la mobilisation générale suite à l'entrée en guerre avec l'Allemagne, le rappelle à l'active. Il est affecté au 2ème régiment d'infanterie comme soldat de deuxième classe.
Lors de la bataille et du siège de Maubeuge, il est fait prisonnier avec 42 000 autres survivants ayant participé à cette bataille et sera envoyé en captivité à Munster, alors sous domination allemande, jusqu'au 10 Décembre 1918, soit pendant la quasi totalité de la première guerre mondiale.
De retour au pays, il ne sera pas pour autant libéré de ses obligations militaires puisqu'il participera aux opérations menées en Allemagne jusqu'en Février 1919.

Le sort de Marcel, sans être enviable pour autant, lui aura permis de rester en vie pendant la grande guerre à la différence de son frère Gustave qui sera tué aux Eparges en Avril 1915.

Sans doute, Marcel n'aura-t-il appris le décès de son frère qu'à son retour à moins que l'on ait permis à sa famille de lui écrire pendant sa captivité.

La bataille de Maubeuge est une véritable tragédie qui débute le 29 Août 1914. Le général Fournier qui a en charge la défense de la place avait adressé au début de la guerre un télégramme à l'état major pour lui rendre compte de l'état lamentable de Maubeuge et la difficulté, sinon l'impossibilité, de résister longtemps en cas d'attaque.

En outre la présence de nombreux étrangers et même d'espions à la solde de l'Allemagne n'arrange pas la situation. Ainsi, au centre de résistance de Boussois, le commandant Cassou découvrit un paysan qui, par pigeons voyageurs, informait les Allemands des mouvements de troupes. Il mis aussi à jour un fil téléphonique souterrain reliant Maubeuge à Jeumont dans une usine dont le directeur était Allemand.

Durant la nuit du 7 Septembre 1914, le feu allemand atteint une rare intensité: tout le quartier de la Porte de France commence à flamber. Maubeuge est à l'agonie et le moral des troupes au plus bas. Les troupes allemandes percent les défenses françaises sur tous les fronts.
Fourrier est aussi informé que son infanterie est diminuée de moitié, qu'il n'a plus d'artillerie pour le soutenir, que tous les forts sont successivement écrasés.

Le 7 septembre, Fourrier délègue auprès du général Von Zwehl une ambassade pour demander un armistice de 24 heures pour enterrer les morts (3 000) et négocier une reddition de la place. Le général Allemand  refusera son offre et n'accordera que 4 heures à l'émissaire, le capitaine Grenier, pour apporter la capitulation pure et simple de Maubeuge. Pendant ce temps, il refuse aussi de suspendre les hostilités, pressé de s'emparer de Maubeuge pour rallier le gros des troupes allemandes.

En même temps qu'il envoie le capitaine Grenier aux Allemands, Fourrier fait hisser le drapeau blanc au clocher de Maubeuge. Ce signal est répété partout par le général Peyrecave.

En voyant monter dans le ciel ce qu'elles croient être le signal de reddition, les troupes françaises commencent à jeter les armes et de nombreux fugitifs cherchent à passer les lignes ennemies. Seuls 1000 à 1500 réussiront ainsi à rallier les troupes françaises.

Désormais, Fourrier n'a plus le choix, il doit rendre les armes et renvoie Grenier porter la capitulation de Maubeuge aux Allemands

Le lendemain, 8 septembre, à partir de midi, de longues colonnes françaises sortent de Maubeuge par la porte de Mons. Sans armes, ces soldats défilent devant les Allemands et devant le général Fournier qui se tient un peu à l'écart : silencieusement, chacun salue en passant le chef infortuné.

Marcel fait partie de ceux-là. Il ne retrouvera sa femme et son fils que quatre ans plus tard.

Le récit de cette bataille est à lire à cette adresse : la bataille de Maubeuge

Patrick



Branche Sizaire x Fouquart réliée à celle de Fourmies

Grâce à la publication des registres militaires par les archives départementales du Nord la branche Sizaire Marcel Théophie Eugène x  Fouquart Marie rejoint le giron de la branche de Fourmies permettant ainsi d'établir de nouveaux cousinages.
Si vous souhaitez entrer en contact avec des cousins ignorés, n'hésitez pas à nous contacter.

samedi 25 février 2012

Jérôme Sizaire, le prince canarval


ATTERT - ARRONDISSEMENT D'ARLON
Par Jean-Claude FONCK

La société royale de musique Concordia d'Heinstert organise depuis de très nombreuses années son traditionnel week-end de carnaval avec en point d'orgue le seul cortège carnavalesque pour toute la vallée de l'Attert. Au cours du souper couscous des anciens princes qui aura lieu le 3 mars prochain le prince Jérôme 1er sera intronisé prince carnaval 2012.

Jérôme 1er, alias jérôme Sizaire, est âgé de 45 ans ; originaire d'Habay-la-Vieille, il est installé avec sa grande famille à Heinstert depuis à présent trois ans. Il est employé de banque au Grand-Duché de Luxembourg.
Lors de la cavalcade du 25 mars prochain, il sera accompagné de sa compagne Evelyne Moris, qui travaille également dans le domaine bancaire grand-ducal, et de leurs 7 enfants: Maxime, Valentin, Juliette, Gauthier, Marie, Alexandre et Léna qui seront les petits princes et princesses l'espace de ce week end festlf.

Le sympathique couple princier compte bien participer selon ses disponibilités à d'autres carnavals de la région, notamment à Martelange, Arlon, Meix-devant-Virton, Houffalize.

Blanche Neige et les 7 nains

«Nous sommes une famille recomposée et comme Evelyne et  moi avons sept enfants, nous avons tout naturellement choisi comme thème de notre char « Blanche Neige et les 7 nains» , précise le futur prince Jérôme.

Le samedi 24 mars, il est prévu pour la troisième année consécutive, à partir de I7h, une sympathique balade musicale (avec l'appui de la société de musique «Concordia ››) dans le village et cela pour aller à la rencontre des anciens princes et vers 22 h le bal du carnaval.
Cest le dimanche 25 mars qu'aura lieu la traditionnelle cavalcade, un des derniers cortèges carnavalesques de la saison avant Meix-devant-Virton du 30 mars au 1er avril et Houffalize les 4 et 5 août.
A Heinstert, le cortège sera composé d'une vingtaine de chars et groupes qui sillonneront les rues de la petite localité qui domine la verte vallée.
Ce sera l'occasion pour les jeunes de plusieurs villages de la région d'Attert, Arlon, Martelange de se retrouver dans une ambiance festive et bigarrée.

JEUDI 18 FÉVRIER 2012
Envoi de Philippe Dessoy


dimanche 19 février 2012

Famille de Gustave Léonce Emile retrouvée

Grâce à la publication des registres de l'armée par les archives départementales du Nord, nous avons pu retrouver la famille de Gustave Léonce Emile Sizaire pour qui nous avions lancé un avis de recherche.

A lire l'article : Gustave Léonce Emile mort pour la France

Disparition de Marie JACOB veuve Eugène Sizaire


Dany et Denise LEJEUNE-SIZAIRE,
Albert (†) et Yvonne SIZAIRE-GUERENNE,
Mimie SIZAIRE,
Jacques et Monique SIZAIRE-GEORGES,
ses enfants;
Harry et Sandrine,
Nathalie et Vincent,
Nicolas et Nathalie,
Anne et Mickael,
Marie et Grégory,
Mathieu,
Laure et Mickael,
Adrien,
ses petits-enfants;
Clément, Tara, Baptiste, Justine, Huguo,Satyam,Mathéo, Lorenzo, Flore, Cyril,
ses arrière-petits-enfants;
Georges, Bernadette G.(†), Jacqueline, Bernadette G. Odile, Harry,
ses Filleuls;
Isabelle,
sa gamine;
Marie,
sa voisine;
Et les familles apparentées

Ont la profonde douleur de vous faire part du décès de:

Madame Marie JACOB
veuve de Monsieur Eugène SIZAIRE

Née à Florenville le 07 novembre 1921 et décédée à Saint-Mard le 01 février 2012
Maman repose en son domicile 3 rue du Fauchois à Couvreux où la famille sera présente de 15 à 19 heures.

La célébration religieuse, suivie de l'inhumation aura lieu en l'église de Montquintin ce samedi 4 février 2012 à 14 heures 30.

Un merci particulier a la Direction et au Personnel du home Saint-Charles ainsi qu'au Docteur Pirard pour leurs bons soins.

Veillée de prières ce vendredi à 19h.

Réunion à l'église.

Apres la cérémonie la famille se retirera dans l'intimité.

Le présent avis tient lieu de faire-part.
Funerailles Guissard et Fils, Funérarium, Gravures, Monuments
6762 Saint-Mard-Virton-Florenville-Athus et toutes régions
agréées France et International
Tél / 063.58.14.10 - fax 063 / 57.97.02

A toute la famille, nous présentons nos condoléances

mercredi 25 janvier 2012

Filiation de Sizaire Jean Baptiste (avant 1681-avant 1730), Fourmies


La descendance de Jean Baptiste Sizaire qui épousa Anne Froye le 5 Octobre 1700 à Fourmies est nombreuse dans l'arbre généalogique nous nous avons publié sur Geneanet: 90 descendants répertoriés!

Jusqu'à présent, j'avais deux branches Sizaire présentes à Fourmies: celle de Jean-Baptiste (...1681-...1730) marié avec Froye Anne (1778 et celle de Sizaire Lamoral /1617-1683 mariée avec Thiellet Jeanne car nous n'avons pas retrouvé l'acte de naissance de Jean-Baptiste et son acte de mariage datant de 1700 ne précise pas la filiation.

Toutefois, l'acte de baptême du 29 Septembre 1692 à Fourmies de Sizaire Nicolas Michel, fils de Sizaire Jean Baptiste (1664-1746) et Anne Jonneau (sic) (1660-1723) trouvé dans les archives départementales de Nord publiées sur internet (AD Fourmies 1645-1750 p 443) établit une relation parentale entre Anne Froye, qui est ici la maraine de Nicolas Michel, et le couple Sizaire - Jonneau.
Les parrains et maraines sont rarement choisis hors du cercle familial puisque, dans la religion catholique, ils sont appelés à remplacer les parents en cas de décès de ceux-ci. Par conséquent, les parents choisissent une personne de confiance, en général un membre de leur famille proche, capable de s'occuper de l'enfant pour suppléer leur absence.

En considérant, que Jean-Baptiste est né sans aucun doute avant 1681 (son mariage ayant eu lieu en 1700), les seuls parents candidats possibles sont Sizaire Lamoral (avant 1642-après 1678) et Catherine Eliet (1645-1715). Nous n'avons pas répertorié d'autre couple pouvant être parent de Jean Baptiste.

Donc, même en l'absence de preuves apportées soit par l'acte de naissance soit par l'acte de décès établissant de façon certaine la filiation de Jean-Baptiste, j'ai décidé de regrouper les deux branches de Fourmies en une seule en faisant l'hypothèse de cette filiation.

De cette manière, Jean-Baptiste 1664-1746, le père de Nicolas Michel et Jean Baptiste (...1681-...1730) sont cousins et Anne Froye est une cousine par alliance. CQFD !

Toutefois, pour être certain de filiation, je fais appel aux bonnes volontées pour fouiller dans les archives de Fourmies que vous pourrez consulter à l'adresse www.archivesdepartementales.cg59.fr pour trouver la preuve irréfutable que Jean-Baptiste (...1681-...1730) est bien le fils du couple Sizaire x Eliet ou bien m'apporter la preuve du contraire.

Patrick